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"Pourquoi Bernadette est-elle venue à BARTRÈS ?"- "Combien de temps y a-t-elle vécu ?"- "A-t-elle fait ici sa communion ?". Autant de questions que posent pèlerins et visiteurs à longueur de journée ; elles sont normales, pour peu qu'on s'intéresse à l'histoire vraie du village de Bartrès qui n'a guère subi de transformations : l'essentiel, les lieux marqués par la jeune bergère, est intact.
C'est pour répondre au désir de très nombreux pèlerins qu'une brochure a été rédigée par l'actuel curé Henri Vignes ; un récit des plus simples, mais authentique et à la portée de tous et dont nous reproduisons le contenu sur ce site.
Le 7 Janvier 1844, à Lourdes, au foyer de François Soubirous et de Louise Castérot, qui exploitent le moulin de Boly, naît une petite fille : Bernarde, Marie.
Le 9 Janvier, l'enfant est portée à l'Église Paroissiale qui se dressait alors sur l'emplacement de l'actuel monument aux morts pour y recevoir le baptême. Les fonts baptismaux sur lesquels a été tenue Bernadette existent toujours et servent encore ; on peut les voir dans la nouvelle Eglise du Sacré-Cur ainsi que la copie de l'acte original du baptême, découvert en 1973 dans une vieille caisse qui contenait des papiers à demi consumés et qu'on allait jeter. Le 1er Janvier 1896, un incendie avait ravagé la sacristie et détruit la presque totalité des archives de la paroisse ; mais, heureusement, ce papier précieux et d'autres ont été épargnés. Il est fort abîmé, à peine roussi sur les bords et parfaitement lisible.
Cette église de Lourdes que Bernadette a connue, où elle accompagnait ses parents tous les dimanches pour les offices paroissiaux, où elle se rendait avant d'aller à la Grotte de Massabielle, au moment des apparitions, était dédiée à Saint Pierre. Elle a été démolie en 1902-1903.
La nouvelle Eglise du Sacré-Cur, dont la construction fut décidée et réalisée après les apparitions, et après le départ de Bernadette pour Nevers, a été inaugurée et ouverte au culte le 8 Septembre 1903.
Placée sous le sanctuaire, la Crypte abrite le tombeau de Mgr Peyramale, curé de Lourdes, en 1858.