Maison de la nourrice de Bernadette
Le 13 Février 1844, à Bartrès, devant l'Abbé Fourcade, Marie Aravant, née en 1824 a épousé Basile Laguës, né en 1810.
Ce foyer a eu 10 enfants dont la plupart sont morts en bas âge.
1 - Jean (10 Novembre 1844 - 23 Novembre 1844)
2 - Zéphirin (1er Décembre 1846 - 20 Août 1912)
3 - Joséphine (2 Août 1848 - 8 Septembre 1907)
4 - Jean (27 Octobre 1850 - 5 Mai 1853)
5 - Justine (11 Avril 1853 - 28 Février 1926)
6 - Jean-Marie (10 Novembre 1855 - 5 Décembre 1857)
7 - Jean-Marie (28 Septembre1858 - 6 Octobre 1858)
8 - Eugénie (28 Février1860 - (pas décédée
1944 à Bartrès)
9 - Denis (4 Septembre1864 - 13 Septembre 1864)
10-Jeanne-Marie (4 Septembre1864 - 14 Septembre 1864)
Bernadette en 1857 a connu Zéphirin et Justine (2 et 3), a gardé
Justine et Jean-Marie (5 et 6)
Marie Aravant avait un frère prêtre, Jean-Louis, né en
1825. Il était cure de Lescurry (H.P). Il a été inhumé
à Bartrès le 12 Avril 1898. Basile Laguës est décédé
le 17 Décembre 1871. Marie Aravant
le 23 Avril 1900.![]()
La FERME BURG, appelée maison
de Ste Bernadette, est habitée et exploitée, aujourd'hui, par
les descendants de la mère nourrice.Monsieur Lafond-Puyo est l'arrière
petit-fils de Marie Aravant. Dans la pièce où se tenait habituellement
la famille, on peut voir les photos de Marie Aravant, de Justine et Eugénie,
deux de ses filles. Eugénie était la grand-mère de Monsieur
Lafond-Puyo.![]()
La grange au toit de chaume où Bernadette abritait son troupeau, où
elle-même devait se réfugier pour échapper aux brumes d'automne
si néfastes pour sa santé délicate et fragile, est authentique.
Elle est restée telle que la petite bergère l'a connue en 1857-1858.![]()
L'ancienne église de Bartrès où Bernadette est venue prier, des Bartrésiens qui vivaient au temps du ministère de M. l'Abbé Quidarré (1952-1970) l'ont connue comme la petite bergère. Ils étaient jeunes, bien sûr, à l'époque : une dizaine d'années.
La reconstruction de cette église avait été déjà envisagée en 1879. Mais une délibération du conseil municipal en date du 20 Avril disait que "tout en reconnaissant la nécessité de pareil travail, déclare ne pas avoir les ressources suffisantes et regrette infiniment de n'avoir rien à sacrifier pour cet objet".
Il a fallu attendre l'année 1883. La densité de la population, passée de 240 à 351 habitants, la rendait trop exiguë. Par ailleurs, un travail d'affaissement se poursuivant un peu partout et principalement au clocher exigeait sa démolition urgente. Les travaux furent donc entrepris et durèrent jusqu'en 1887. Le sanctuaire a été heureusement conservé, ce chur qu'on voit toujours et que Bernadette a contemplé.
· Le Chur : il date de la fin du 14ème siècle avec un magnifique retable du 18ème siècle en bois sculpté et doré à la feuille d'or, représentant des scènes de l' Évangile concernant la vie de Jean-Baptiste, le patron de la paroisse :
- la visitation (Marie et Joseph chez Elisabeth et Zacharie).
- le baptême de Jésus par Jean-Baptiste.
- la décapitation de Jean-Baptiste par un garde du roi Hérode.
A droite du retable, une statue de femme représentant :
A gauche du retable, une statue de St Pierre.
· La Nef
Dans cette partie, on retrouve des souvenirs du temps de Bernadette :
- le tableau de l'Assomption dans la chapelle de Notre-Dame.
- les tableaux du Chemin de Croix, érigé le 8 Décembre 1857 (Bernadette vivait alors en Bartrès).
- la statue de St Joseph (redorée).
- la balustrade de la tribune qui était alors le banc de communion.
- les fonts baptismaux qui datent de la même époque que le chur.
Ils ont été restaurés en 1958. Décapés, on
a retrouvé la peinture primitive.![]()
N.B. - ARRÊTÉ PRÉFECTORAL :
- le Maître autel, tabernacle et retable de St Jean Baptiste.
- l'autel latéral de l'Assomption avec son tabernacle et son retable.
- les statues de St Pierre et de Ste Catherine.
- les fonts baptismaux.
- les stalles du célébrant (bois naturel).
Tout ce mobilier du 18ème siècle a été classé parmi les monuments historiques, le 23 Décembre 1983.
· Sur le mur de la partie ancienne de l'Église,
à l'extérieur, on remarque une pierre sculptée représentant
le berger DAVID en train de maîtriser le lion qui venait l'attaquer, lui
et son troupeau.![]()
On y inhume toujours les morts du village. Il y a les tombes des parents
nourriciers de Bernadette, celles de ses compagnes Jeanne-Marie CAUDEBAN
et Marie-Hélène LAMATHE.![]()